France : ``L'agresseur de Sarkozy jugé cet après-midi``
L'agresseur de Sarkozy jugé cet après-midi
Par JS / A.A. avec AFP
On distingue la main de l'agresseur qui s'apprête à tirer fermement vers lui le Président
Même si 'Elysée a fait savoir hier que Nicolas Sarkozy ne porterait pas plainte, le parquet en revanche a décidé de poursuivre l'homme qui a bousculé le Président et de le juger pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique", a précisé le procureur, Pascal Prache.
Interrogé peu après l'incident par iTélé, le chef de l'Etat a juste commenté : "Non, pas de problème, pas de problème".
L'agresseur, Hermann Fuster, agé de 32 ans, travaille à l'accueil du conservatoire municipal d'Agen et s'occupe de manutention.
Il a été placé en garde à vue à la section de recherches d'Agen où il a passé la nuit.
Sur le site de socialisation Copains d'Avant ce lot-et-garonnais se présente comme un "glandeur de la fonction publique".
La photo représente un homme en marcel noir, coiffé d'une casquette et portant des bracelets de cuir, comme l'homme dont on aperçoit brièvement le bras sur les images de cette agression.
Né en 1978, l'homme est inconnu des services de gendarmerie. Le maire de Brax, Michel Bernines, témoin de la scène, raconte : le président "serrait les mains (...) quand tout à coup, une personne qui était au deuxième ou troisième rang, en tout cas qui n'était pas au premier, s'est jetée vers lui, l'a pris par l'épaule, allait vraisemblablement lui donner un coup de poing, je pense, et à ce moment-là, a été retenue par les hommes de la sécurité".
"Manifestement, il était violent", a-t-il ajouté, "il l'a pris violemment par l'épaule (...) et avait bien prévu son coup", selon le maire, qualifiant l'incident de "très rapide, très soudain, et pas prévisible".
Michel Bernines, qui a regretté que "ce se soit produit à Brax", s'est dit "choqué" car "on doit le respect à la fonction" de président de la République.
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